Lors de nos quelques jours à Pékin, on a eu la chance de participer à un cours de cuisine, de découvrir de supers échoppes pour manger local comme les locaux et d'aller dans un temple du canard laqué. On vous raconte tout !
COURS DE CUISINE
On a pris un cours de cuisine chez Black Sesame Kitchen au nord de la cité interdite. (Merci G&G!) Si vous avez l’occasion, on vous recommande fortement ce spot. Les chefs sont sympas, c’est excellent et on a vraiment toutes les clés pour reproduire la même chose à la maison. En prime le cadre est vraiment agréable, de quoi profiter de la terrasse toute la journée en sirotant son thé. Pour nous, ça a été des dumplings aux légumes et à la viande, un délice, mais le choix des cours est énorme, il y en a pour tous les goûts.
MANGER DANS UNE ÉCHOPPE LOCALE
On a cherché à manger local à petits prix. Pourquoi ? Car on part à la découverte de nouvelles saveurs et on trouve que les échoppes sont souvent meilleurs que les restaurants. Notre meilleur indicateur : les locaux qui font la queue. Nous avons donc déniché quelques perles aux adresses suivantes :
Qingfeng Chongquing Ciqi Xiaomian pour manger des beef noodles et des chinese hamburger. Le cadre ne paye pas de mine mais c’est bon et ça ne coûte rien.
Prix : 32 CNY pour 2 pers
Adresse : Dongsi Street, Dongcheng, Pékin
Shandong Drum Tower Steamed Bread Shop pour manger des baos. Une échoppe où les chinois se ruent pour acheter d’énormes baos. On a compris qu’il y avait 3 choix : au maïs, au riz ou aux haricots rouges. On les récupère tiède et on peut directement les manger ! On a opté pour celui aux haricots rouges qui était légèrement sucré : un délice, mais un pour 2 suffisait largement.
Prix : 2.5 CNY pour 1 bao
Adresse : Gulou W street, Shichahai, Pékin
Old Beijing Flavor Tanghuoshao pour manger les pains à burger locaux : une autre échoppe qui ne paye pas de mine mais l’odeur du pain chaud attire. Ici, on achète des pains ronds couvert de sésame. Ils sont soit nature, soit avec un peu de poireaux à l’intérieur. C’est validé !
Prix : 5 CNY pour 4 pains
Adresse : Yuanjing Hutong, à 1 minute de l’entrée de la colline de charbon.
Les vendeurs à la sauvette de brochette de fruits enrobés de caramel au sésame (des pommes d’amour somme toute). Prenez les petites pommes typiques de Chine, c’est pas mal du tout ! Un peu acide mais pas trop grâce au caramel.
Prix : Essayer de payer au maximum 5 CNY pour une brochette, sinon c’est un peu de l’arnaque.
RESTAURANT
En arrivant à Pékin, on s’était promis de manger du canard laqué à la pékinoise. Lors de notre cours de cuisine, on a donc demandé des conseils. Un restaurant est sorti du lot : Siji Min Fu. Comme le conseil venait d’une Pékinoise, on s’est dit banco ! Et c’est sans regrets.
Première chose à retenir : si vous y allez, allez y tôt, très tôt ou bien n’ayez pas trop faim car la queue est longue. En arrivant à 19h, on a attendu 2 heures. Il semble toutefois que les tables de 4 ou 6 passent plus rapidement que les tables de 2. N’hésitez pas si vous devez attendre à récupérer quelques crackers et boissons à l’entrée du restaurant qui sont disponibles gratuitement pour patienter.
Après 2 heures d’attente, on nous a enfin proposé de passer plus rapidement en partageant notre table avec un couple de chinois. Emballées à l’idée de communiquer avec eux, on n’a pas hésité une seule seconde. On s’est finalement retrouvées dans une petite salle seuls, on a donc essayé de communiquer avec eux, mais en vain. Ils ont toutefois partagé leur repas avec nous et fini par payer notre part, alors qu'on avait refusé. Il semblerait qu’il soit mal poli en Chine de refuser.
En terme d’expérience, le canard laqué était bon, trop bon même, à manger roulé dans un wrap/crêpe cuit à la vapeur ! Par contre, on a eu l’occasion en fin de repas de goûter la soupe d’os de canard, ce qui nous a un peu coupé l’appétit. Pour l’expérience c’était sympa, mais on ne vous le recommande pas.
Enfin, avoir pu partager un repas avec des locaux nous a permis d’observer 3 choses :
Le gaspillage est monnaie courante en Chine, car ils partagent tout et commandent en quantité astronomique.
Les règles de bienséance française ne s’appliquent pas ici : on crache, on utilise le sol comme poubelle et on mange le nez dans son assiette. Au début, c’est un peu surprenant, puis on s’y fait. C’est une nouvelle culture.
Ils ne discutent pas. Ils mangent puis repartent, bien loin de nos traditionnels repas du dimanche midi chez les grands-parents.
Alors, vous salivez après avoir lu tout ça ?
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